LE LOUP ET LES 7 PETITS CHEVREAUX

La plus célèbre partie de cache-cache de l’histoire littéraire des frères Grimm
Madame la chèvre doit partir dans le pré fleuri. Auparavant, elle prévient ses sept enfants de l’arrivée du méchant loup. Mais ce solitaire trompe les chevreaux et les dévore tous. Tous ? Pas tous, non. Le salut est proche.

Motivation et idée de base :
Notre conte est un conte du destin et sans doute le plus ancien que nous racontions aux enfants. La perte de l’innocence et de la sécurité du paradis et la confrontation avec le mal se reflètent dans ce conte. Les enfants ressentent inconsciemment la peur et la rédemption.
J’ai déjà joué ce conte en 1990, sur une petite scène portable, intitulée : « L’enfant, le loup et les sept chevreaux ». Après mon expérience de près de 50 ans, j’aimerais à nouveau mettre en scène cette histoire de manière très différente. A l’époque des mères hélicoptères, ce conte a une autre résonance.

Mise en œuvre artistique
J’ai choisi une grande forme de jeu libre. L’espace scénique est la chambre des chèvres.
En racontant son histoire, la marionnettiste se transforme en mère chèvre devant le public. Elle enfile un masque et un tablier. Le loup est un grand personnage qui est manipulé par la tête. Il peut avaler les chèvres. L’aiguille, le fil et les ciseaux sont joués comme des objets, c’est-à-dire des personnages agissant de manière autonome. L’horloge est personnifiée, c’est-à-dire qu’elle est jouée comme un personnage. Je souhaite travailler avec peu de texte, avec du charabia, des bruits et des chants.